Makale Özeti:
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Le discours est modelé suivant son contexte, son producteur et son récepteur. Plus les informations partagées par le producteur et le récepteur du discours augmentent, plus l’énonciation s’abrège. Dans le cas contraire où les informations partagées diminuent, l’énonciation s’allonge car celle-ci doit être explicative pour que l’instance du discours soit bien comprise par l’instance réceptive. Le discours est produit de manière à être légitimement saisi par l’instance réceptive à moins que l’instance d’énonciation n’ait une intention détournée. Pourtant, le discours est parfois produit suivant des intentions cachées afin de ne pas être compris de manière exacte. Les significations masquées se placent dans le non-dit du texte. De la même manière que dans la vie, dans la littérature aussi, à part les discours, les actes et les états peuvent également être masqués. Cela peut aller jusqu’à faire de l’œuvre entière un masque. Dans cette étude, nous analysons les discours masqués dans Animal Farm de George Orwell en comparaison avec leurs traductions françaises et turques afin de voir la manière dont ils ont pu être transmis ou non en traduction,. Dans quelle mesure le lecteur arrivera-t-il à le démasquer? Est-il possible de garder les masques de l’original en traduction? Dans quels cas et pour quelle raison, le traducteur voudrait transformer les masques de l’original ou bien les anéantir, voire créer des masques qui n’existent pas dans le texte de l’auteur? Y aurait-il des cas où il se sentirait obligé à le faire? Dans cette étude, nous examinons le texte d’Orwell et ses versions traduites pour trouver des réponses à ces questions.
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