Makale Özeti:
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Dans le domaine de la traduction littéraire, deux approches s’affirment. Selon l’une de ces approches, la performance de la traduction littéraire est une action de création, une affaire d’art. Selon l’autre approche, tout genre d’activité de traduction est au sens général une occupation scientifique… Cet article prend en considération la première vue selon laquelle la performance de traduction est en grande partie une activité artistique. D’après cette approche, il y a un parallélisme entre la performance de la traduction et la création de l’art. Et l’art et la traduction s’appuient essentiellement sur les principes de « joie » et de « plaisir ». Le cible de celles-ci est le « beau » lui-même… D’autre part, une oeuvre d’art créée par l’inspiration créatrice donne à son auteur la joie ; l’oeuvre traduite qui est l’équivalent alchimique de la création littéraire donne à son traducteur le « plaisir »… La première cause et la première valeur de l’oeuvre littéraire et de sa traduction sont elles-mêmes, ces causes et ces valeurs sont des propriétés intrinsèques. Des valeurs et des causes extrinsèques, quant à elles, se manifestent la plupart du temps ultérieurement, elles sont conventionnelles et accidentelles… Du fait que la traduction littéraire est une activité artistique, l’oeuvre traduite parue à la fin de l’activité, est un objet d’art. Par ces raisons-ci, il faut évaluer l’oeuvre littéraire traduite comme un objet d’art. La partie de la philosophie qui dispute des sens et des critères de ce genre d’évaluation s’appelle l’esthétique, cette partie prend place dans la philosophie de l’art… Les qualités intrinsèques de la traduction littéraire évoquent celles de l’alchimie. À tous les deux, la tendance d’imiter ce qui est « beau », la motivation de reproduire ce qui est « beau » par le matériel différent sont dominantes.
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